Clem's texts...

Ecrire…
Ecrire pour rêver.
Rêver pour s’envoler.
S’envoler pour s’échapper.
S’échapper pour oublier.
Oublier pour se perdre.
Se perdre pour se retrouver.
Se retrouver pour continuer.
Continuer pour vivre.
Vivre pour écrire…

Bonsoir à tous,

Il m'arrive parfois d'écrire des poèmes, des OS, et parfois, mais c'est plus rare, des nouvelles. J'ai décidé de les partager avec vous...

Ci-dessus, un poème sans rimes, écrit à mes tous débuts. Perso, il reste un de mes préférés, et il s'est écrit instinctivement, presque tout seul...

Le texte suivant est entièrement dédicacé à deux garçons qui ont beaucoup compté (et compte encore beaucoup pour l'un d'eux, même s'il ne le voit pas...) pour moi. Je ne lui ai pas donné de titre, et je ne pense pas le faire...

Souviens-toi de ce mardi
Où nous souriions à la vie…
Ce mardi de février,
Où nous croyions à l’éternité…
Ce février d’il y a trois ans,
Où nous riions comme des enfants…

Rappelle-toi ce vendredi
Où tu m’as lâchement menti…
Ce vendredi de mai,
Où j’ai cru que tu m’aimais…
Ce mai d’il y a trois semaines,
Où j’ai compris que ce n’était plus la peine…

A vos com's ! Smile

super !

super...

Waw !! C'est tout simplement génial !! Je me sens une toute petite fourmille comparé à toi...^^"

Se que j'ai aimé dans le premier texte, c'est que c'est doux, simple. Il n'y a pas de rimes c'est pas tes sentiments, c'est....ton toi...tu pense à ça. C'est ta vision des choses (enfin, si j'ai bien compris c'est ça...) ! C'est pour ça que je le aimé. Ecriture...tout revient à l'écriture...l'écriture est le centre : "Le récit n'est plus l'écriture d'une aventure, mais l'aventure d'une écriture. [Jean Ricardou]"...nous ne pouvons pas vivre sans l'écriture...c'est nos sentiments...c'est nous.

Pour le deuxième, c'est complétement autre chose. Il y a des rimes, elles sont très bien trouvées. Sa ne perd pas son sens parce que des fois...tu cherche des rimes et après ton poème ne veut rien dire...Lui aussi est simple, c'est pas trop...chargé...!

Bref' se qui est à retenir, c'est que j'ai adoré !

Et que je veux vraiment encore en lire !! Continuez comme ça et surtout, ne perd pas de ta légerté !

Je poste ici un nouveau texte. Je l'ai écrit pour un autre forum, où l'un des sujets consiste à écrire d'un texte d'une centaine de mots à partir d'un mot-sujet.

Enfermée. Cet endroit minuscule, vide, sombre, écœurant, j’y suis enfermée.
J’ai déjà essayé d’en sortir, par tous les moyens.
J’ai hurlé, hurlé jusqu’à ce qu’on m’entende, qu’on me remarque. Mais on ne m’en n’a pas sortie.
J’ai frappé, frappé contre les murs, frappé contre le sol, frappé contre moi-même. Mais on ne m’en a pas sortie.
J’ai pleuré, pleuré toutes les larmes de mon corps jusqu’à me déshydrater. Mais on ne m’en a pas sortie.
Je ne sais pas depuis quand j’y suis. Un an, un mois, une semaine ? Le temps ne veut plus rien y dire. Il défile se tire, se traîne, et se tire toujours, toujours, inlassablement.
Je n’aime pas y être. Dans cette petite pièce aux murs capitonnés, avec ces femmes et ces hommes en blanc qui défilent sans cesses pour m’observer sous toutes les coutures. Envolée ma pudeur, mon intimité. Envolée ma joie, ma liberté.
On m’a dit une fois, qu’un jour je sortirais.
On m’a dit qu’on arrêterait de m’enfermer dans une pièce grise, le jour où j’arrêterais de m’enfermer dans ma tête.

Cest vraiment très beau Clem! =)

On ressent tout le désarroi de cette personne.

Je rejoint sofie, on ressent vraiment tout le désarroi de cette personne et c'est magnifique ! (enfin magnifique dans le sens où c'est très bien écrit, hein !).

Bravo à toi ^^.

Merci ^^ . En ce moment, j'ai un problème avec la folie, et j''écris pas mal là-dessus... Hier soir, après une demi-heure d'insomnie, j'ai écrit ça :

Des fois, je me demande vraiment comment ça se fait que je ne suis pas encore devenue complètement folle.
Tout d’abord, il y a les rêves, ou plutôt, les cauchemars. Toujours les mêmes, où je vois ceux que j’aime mourir, où je regarde les endroits que j’apprécie se faire détruire, où je ressens beaucoup trop bien chaque émotion.
Ensuite, il y a les voix, les voix qui m’appellent toujours, que j’entends, quand je suis seule dans le noir. Je suis sûre qu’elles vont avec les yeux, les grands yeux qui me font face quand j’éteins la lumière, le soir.
Ceux-là, ils sont comme les ombres que j’aperçois, entrevois du coin de l’œil, dans la rue, dans les bâtiments, partout, celles qui disparaissent quand j’essaye de les observer avec un peu plus d’attention.
Et puis, il y a ce garçon. Il hante mes pensées, mes rêves, mes cauchemars, je le vois quand je ferme les yeux, quand j’essaye de m’enfermer dans ma tête. Il est là, et il me regarde tristement, comme s’il me plaignait, comme s’il savait des choses horribles que j’ignore. Il est brun, brun et beau aussi. Je ne le connais pas, mais j’aimerai bien savoir ce qu’il fait dans mon esprit.
Des fois, je me demande vraiment comment ça se fait que je ne suis pas encore devenue complètement folle.

Il peut aller avec le texte précédent si on veut, mais il est beaucoup plus personnel, il y a une part de vérité dans ce qu'il écrit. En fait, tous les trucs bizarre qui arrivent à la personne dans le texte, m'arrivent aussi, de manière moins marquée, c'est tout. P't'être que je suis tarée Laughing

.
Sinon, il y a des phrases très longues, c'est voulu, c'est pour donner l'effet que tout est jeté à la figure du lecteur, un peu comme les phénomènes paranormaux auxquels est confrontée la narratrice. Je ne sais pas si c'est réussi...

Bref, j'espère que ça vous a plu !

xD Tu n'es pas folle je te rassure...

J'aime bien, moins que le précédent mais je l'aime bien. Peut-être parce qu'il est fort chaotique, mais bon c'est sûrement l'effet voulu. =)