Poèmes (textes courts)

Bon, alors je gribouille quelques petits "poèmes", mais il n'y a pas forcément de rimes... J'essaie d'y mettre un rythme et des sentiments...
J'aimerais bien savoir si ça parle à quelqu'un... =)

^^
J'aime beaucoup ton poème! ;)
Je me réjouis de lire tes prochaines créations. Même si je n'ai pas tout compris dans ton poème. Mais il est très bien fait, ça reflette bien l'ambiance de la scène...

=) Merci =)
Mhmm... En fait, en général, je sais pas trop décortiquer mes textes =) c'est plutôt un ensemble d'émotions, une espèce de boule de mots que je vomis un peu aléatoirement... =) Donc je suppose que c'est normal que tu ne comprennes pas tout... =)
Disons qu'ici, c'est "l'histoire" d'une angoisse qui ronge complètement, qui fait que justement, les émotions sont complètement bloquées, emmêlées, pleines d'ironie, de dégoût de soi et de colère et de silence. De perte de contrôle, aussi =) Donc voilà, c'est un peu compliqué =)

Le suivant s'appelle "Un cri". C'est un coup de folie qui m'a prise, alors c'est pareil, je suppose que tout n'est pas compréhensible =) Je pense que c'est assez conceptuel, alors désolée si ça ne passe pas =)


AAAAAAAAAAAHH ! !!
Un cri, un soupir, je gémis.
Je veux tellement. Enchaîner ces mots.
Faire taire la voix dans ma tête. Les couleurs, les douleurs, sous les paupières, dans les yeux.
Comme un cri. Comme quand on hurle. Comme on chante.
Je gémis, je geins, j'entends tous ces sons, ces bruits, ces hurlements.
Je veux, je veux, je veux...
Tends l'oreille.La mélodie, tu entends ?
Écorchée. Vive.
La mélodie. Tu sens ?
Tu sens le son qui se déchire, qui se détend, qui se tord ?
Les couleurs !! HEY YOu !! Behind your screen...Hey tOi... derrière ton écran...
Ne fuis pas ! les mots, la douleur, le son, le rythme, les autres, la vie...
Écoute, sens, vois, les secondes qui s'enchaînent, se déchaînent et défilent, sans s'arrêter, sans connaître de repos...
MORTES !!
Mais jamais mortes, elles ne reviendront pas, mais elle te hantent chaque fois qu'elles passent sous tes paupières closes... Claustrophobe, tu deviens, sous tes paupières.

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHH
Crie ! souris ! tu t'enfuis.. Fuis, cours, meurs...
Comme une peinture, tu ne trouves pas la couleur.Tu te tends, tu t'énerves, je me noie, je m'ennuie, je ne trouve pas cette couleur !
Elle est où celle qui rend un tableau magique, elle est où celle qui fait bouger la toile au creux de mon ventre ???
Je veux...Comment ? Comment ? comment ??? !!!!
Trouver le pinceau et la couleur, et la toile, et le mouvement de poignet... Je veux des étoiles dans les yeux, je veux des oeuvres...
Je veux mes mots, comme mes propres couleurs... je veux mélanger les flux qui émanent de ce monde et qui se mêlent en moi...
Je veux faire écouter les cris qui hurlent en moi... je veux inventer, je veux qu'on entende ma voix derrière les phrases, je veux entendre le chant et le sifflement, la plainte, le hurlement, la mélancolie, le bonheur, je VEUX !!!!

Tends l'oreille... tu entends ?
Entends tant que tu peux la voix du monde au creux de ton tympan, entends la qui chuchote et qui gémit, entends la qui se pâme, qui se meurt, et qui sourit...
Entends le discours que je je te rapporte, qu'elle raconte à mon oreille à moi dans un murmure...
Entends moi qui lui fait écho. Entends comme elle me trouble, m'emporte, me déporte, et me tourne la tête.
Entends ce que j'écris qui n'a ni queue ni tête...Entends ma voix qui tremble et ma main qui hésite. Entends les mots qui se déchaînent, mais la chanson....
Entends la voix du monde, elle est si belle...
Moi elle m'a rendue folle... folle d'amour pour elle...

Houlala pour comprendre c'est de la gymnastique! ;)
Mais c'est très beau!
J'adore vraiment!

=) Merci =)
C'est surtout un texte très "oral", en fait, j'aime beaucoup le lire à voix haute, je trouve ça assez fun... =)
Bon, allez, un autre, parce que j'aime bien que tu me commente, Soso =) Merci, c'est gentil de lire mes textes...
Celui-là me fait un peu penser à Micro-Ice... =) Mais c'est juste par rapport au sourire. Parce que tous les sourires ne sont pas forcément heureux. Parce que j'ai entendu beaucoup de gens dire "si elle/il sourit, c'est qu'elle/il est heureuse/x" et ça m'énerve. =)
Parce que derrière les sourires se cachent beaucoup de choses...
(désolée, je suis pas très forte en rimes... ><)


Ne me dites pas que tous les sourires sont heureux,
Ne me dites pas que tous les silences sont studieux,
Que tout ce que vous donnez est désintéressé.

Ne me dites pas que votre existence est pure,
Ne me dites pas que vous êtes là en cas de coup dur,
Que tout ce que je vous offre, vous me le rendrez.

Chut, taisez-vous...
Écoutez comme le silence est beau sans vous.
Entendez comme vous êtes perdus,
Dans mon estime, votre aveuglement vous tue.

Ne me dites pas que la solitude est acceptée,
Ne me dites pas que les larmes peuvent couler,
Que vous êtes là pour les voir.

Ne me dites pas que vous voulez entendre mon rire,
Ne me dites pas que vous voulez me voir sourire,
Que vous m'apprendrez l'espoir.

Chut, taisez-vous...
Parce que ce que vous direz, voyez vous,
Vous le ferez dans l'ignorance de mon esprit
Et je ne supporte plus l'indifférence et l'ennui.

Chut taisez-vous...
Peut-être suis-je ingrate, pensez vous.
Mais je ne peux plus vous attendre,
Parce que vous n'avez rien à me tendre.

Ha jadore celui-ci! Il est superbe!
Et là j'ai tout compris. XD
Tu es vraiment très douée! ;)

Aaaah, j'adore les trois !
Bravo, bravo, bravo !
Vraiment trèèès douée...

Merci beaucoup les filles ! =)
L'écriture est vraiment vitale, chez moi, alors avec le temps, ça me fait plaisir que ça ressemble à quelque chose... =)

Un nouveau pour la route : =)


La solitude.
Ce silence si étouffant qui fait suffoquer. En silence.
Cette douleur dans le coeur, qui donne envie de se plier en deux, cherchant un peu de chaleur.
Il fait froid. Si froid.
Et les étoiles dans les yeux ; celles qui s'en vont sans que personne ne les voie disparaître.
Parce qu'être seul, c'est n'avoir personne à qui le dire.

Le souffle brouillé par la fumée de la cigarette entre les doigts, qui s'efface dans l'air.
Les yeux embrumé par les larmes qui ne coulent douloureusement pas.
Les épaules nouées par les sanglots qui hurlent en dedans, sans sortir, sans partir.
Le dégoût de soi-même et l'auto-apitoiement, qui empêche de regarder les gens en face.
Le regard qui se fait fuyant, comme le coeur, parce que décevoir, ça fait décidément trop mal...

Les mâchoires qui se crispent pour ne pas crier sa douleur.
Les yeux qui se ferment déséspérément pour ne pas voir le monde autour, qui continue de tourner.
Le souffle qui se fait erratique, à cause de la gorge qui se serre devant le spectacle des gens qui s'enlacent ou s'embrassent, parlent ou sourient.
La douleur. Le silence.
Parce qu'être seul, c'est n'avoir personne à qui le dire...

Ha j'aodre celui-là! ;)
Il est tellement vria! On sent vraiment la douleur et la solitude...

merci =)
Je crois que c'est un de mes préférés... =)

moi aussi! ;)

=)
Inspiration Bottérienne =) Celui-là est un extrait de fouillis philosophique que j'ai écrit après avoir lu le Pacte des Marchombres... =) Je pense que ça m'a beaucoup inspirée... =)

Je veux voir les choses, oui, mais surtout les entendre, les sentir.
Les ressentir.
Les vivre.
Du plus profond de mon coeur battant et de mon âme vibrante.
J'aime l'idée d'être en lien avec son présent et ses alentours.
J'aime l'idée d'être libre dans ses chaînes.
Car que sont les chaînes, lorsque je suis ici et ailleurs ?
Je suis l'impalpable force de l'humain.
Je suis aussi orgueilleuse que ma nature me le désigne.
Mais j'utilise cet orgueil au profit de mon harmonie et non du chaos qui m'entoure.
Je m'envole et surplombe ce qui m'encercle.
Rien n'a de force sur moi, sinon moi-même.
Car j'ai la certitude ancrée au fond de moi que chaque obstacle est fait pour être surmonté.
Et que chaque blessure guérit avec le temps.
Que chaque combat doit être mené ni trop tôt, ni trop tard.
Mais au temps voulu définit par un présent sans loi.
Seul le temps connaît une véritable force.
Car il n'est réel que pour celui qui ne veut se l'approprier, mais qui vit avec, en toute sérénité.
Ferme les yeux, petite fille.
Tu ne tomberas pas.
Car le temps n'est pas encore venu...

Ha oui ça t'a bien inspirée... XD
Non mais il est très beau! ;)
J'aime beaucoup!

Alors voilà, celui-là est long, c'est un de mes préférés, je trouve que c'est un de mes plus aboutis, même si j'y ai jamais retouché...
Pour restituer le contexte : Y a... presque quatre ans, maintenant, quand j'étais en term, on est allé voir le film L'Ennemi intime sur la Guerre d'Algérie. Et j'ai été choquée comme une malade. On va dire que je suis assez (très) sensible (j'ai même pleuré devant Toy Story 3 T_T). Donc quand je dis choquée, c'est que je me suis mordu les lèvres jusqu'au sang pour pas me mettre à crier, et que une heure plus tard, je pleurais toujours. Bref.
Pour me soulager, donc, j'ai vomi ce texte en vingt minutes, en tremblant tout ce que je pouvais. Et j'ai jamais été capable de le modifier. Même si je suppose qu'il n'est pas parfait, pour moi, il doit rester inchangé...
Bon, je vous laisse à la lecture... =)


Pourriture de guerre.
Pourriture d'armées.
Pourriture d'humanité.

Ferme tes yeux. Marche. Marche.
Cours !
Mais tu ne peux pas fuir.
Tes yeux se font flous. Les larmes ne coulent pas.
Bloqué. Tu n'es plus qu'un corps chaud qu'on a oublié sous les bombes.
Ferme tes yeux mais tu n'oublieras pas les images.
Les corps, tous ces corps.
Egorgés, mutilés, brûlés. N'oublie jamais !
N'oublie pas l'humanité.
Ferme tes yeux. Les larmes ne couleront pas.
L'horreur est belle. L'horreur est grande.
L'horreur est horreur. Trop puissante pour que tu pleures.
La vie est floue pour tes yeux depuis que la Vie est Mort pour ton âme.
N'oublie pas la guerre.
Tu n'oublieras jamais le fracas de bombes.
N'oublie jamais !
Sous tes paupières, tu verras toujours.
Les corps figés dans leurs horreurs silencieuses.
La terreur stridente, hurlante dans les yeux grands ouverts.
Les iris vides plongés dans le néant.
Les paupières ouvertes à l'infini sur une prière sans cri : « Je veux vivre ! »
Mais les yeux sont grands ouverts sur la mort...

Et tu contemples l'horreur. Le sang se mêle à la boue.
La chair se mêle au goût acide de la bile qui remonte dans ta gorge.
Vomir. Tu veux vomir. Vomir cette guerre !
Mais tu ne peux pas.
Crève ! Tu vas crever. Tu vas mourir et les vapeurs de napalm seront ton linceul.
Mourir... Tu vas mourir...
Et ton corps encore chaud sera oublié.

Crie ! Maintenant tu cries ! Tu hurles !
Tu veux vivre ! Tu veux oublier, tout.
Mais tu n'oublieras jamais.
Vois l'humanité ! Vois la vie dans sa splendeur !
Vois la guerre.
Fuis ! Cours ! Les images te suivent. Et ne te quitteront jamais.
Ferme tes yeux, toujours. Cours.
Abreuve toi d'amour, tu n'oublieras jamais la mort.
Tu n'oublieras jamais les corps.
Toutes ces tailles, toutes ces couleurs, amis ou ennemis.
Ces cadavres ont un point commun ; bons ou mauvais ils ne sont plus rien !
Tout est devenu noir. Devant tes yeux se dessine la mort.
La Grande Main au Fusain dessine, et tu n'es qu'un de ses personnages.
Un assemblage de traits. De chair.
Bientôt tu seras comme les autres. Mort.

Et la chape de plomb devant tes yeux est toujours là.
Même quand tu les plisses. Même quand tu les fermes très fort.
Ton coeur baigne dans une mare de pétrole. Baigne et se noie.
Mais les images ne te quittent pas.
Les images en noir et blanc. Et rouge, la couleur du sang.
Le bruit des bombes, le tir des mitrailleuses. Si muets devant les râles d'agonie.
Le bruit silencieux. Le silence hurlant de la Mort.
Tu aimerais ne plus voir ni entendre la guerre. La mort.

Crève ! Crève tes yeux. Crève tes tympans.
Le bruit assourdissant de ton coeur qui bat résonne toujours.
Ta mémoire repasse les images en boucle.

Essaie de vivre. D'oublier.
« Je veux vivre ! »
Mais tu es humain. Tu es déjà mort.
La guerre t'a tué. Et tu ne peux rien y faire.

Crève ! Meurs, mais tu n'oublieras jamais l'humanité.
Une seule larme de rage brûle ta joue.
Crève ! L'humanité t'oubliera.

Pourriture de guerre !
Pourriture d'armées !
Pourriture d'humanité !

Et tu scandes ces mots comme une mélopée morbide et infinie.
Pourriture ! Pourriture ! Pourriture !
Ce mot résonne dans ton esprit comme le glas, pendant que tu traverses ce champ de cadavres abreuvé par ton sang.
Tu iras bientôt les rejoindre, chair à canon.
Et ta charogne engraissera le sol fumant...


(Le dernier "vers" est tiré de Baudelaire)

ha j'adore!
Mais c'est très, prennant...
Ne t'inquiète pas moi aussi je suis très sensible...
C'est tellment vrai ce que tu écris. Mais il t'a fallu 20 minutes, comment as-tu fais?!

Tu es vraiment un artisite! Franchement je suis loin de t'égaler...
Moi aussi je pleur pour ce genre de chose, pour te dire j'ai pleuré et je ne saiavis pas regardé un reportage sur la seconde guerre mondial donc...
Vraiment j'adore mais il est effrayant...

=) Merci
J'ai mis vingt minutes à l'écrire, mais pendant tout le temps où on est rentrés à pied du ciné, j'avais déjà le rythme dans la tête, en marchant, j'avais déjà les mots qui s'entassaient dans ma tête et qui poussaient pour sortir, j'avais déjà la main qui se crispait autour d'un crayon fantôme... Bref, c'était vital.
A l'origine, je n'écris pas parce que j'aime ça, mais parce que j'en ai besoin, alors je suppose qu'il est possible que ça ait un rapport avec le fait d'écrire un texte comme ça très rapidement. =)
En tout cas, je suis contente qu'il t'ait touchée =) J'ai un ami qui n'avait pas aimé à l'époque, parce qu'il l'avait trouvé "trop beau" et que du coup, ça allait pas.
Sincèrement, je le trouve pas beau, personnellement. Ou en tout cas, c'était pas mon intention. Je voulais juste faire quelque chose de... "gerbant" ? Enfin un truc qui dégoute, quoi... =)

Mais tu as tout as fais retransris le sentiment...

Il n'est pas "beau", tes mots touchent...

Bravo, très beau, ce poème. :cheers:
Vivement le prochain.

Bon, je suppose que ça ne plaira pas à tout le monde, mais j'avais besoin d'écrire ça, et j'aimerais le faire partager...

Il ne reste plus rien.
De nos vies, de nos rêves, de nos espoirs.
Plus rien.
Sauf la dignité et la fierté, qui nous fait garder la tête haute et les épaules droites.
Cette dignité qu'ils blessent, avec leurs reportages et leurs opportunismes.
Le voyeurisme pour notre deuil est presque aussi violent que leurs avis sur "l'apocalypse".
Derrière leurs beaux discours et leurs inquiétudes, ils oublient facilement.
Qu'il neige sur les ruines de nos villes. De nos vies.
C'est ça l'apocalypse.
Le froid qui glace le corps, l'angoisse qui glace le coeur.
Nos morts qu'on ne peut pas honorer et nos prières vaines.
Nos nuits trop courtes, parce qu'on s'attend à une nouvelle catastrophe.
Nos cauchemars éveillés, et notre sens de la réalité qui s'enfuit.
Et pourtant, nous avons notre dignité, notre force.
Nous survivrons. Parce qu'il le faut.
Parce qu'il faudra reconstruire.
Nous prenons nos enfants dans nos bras, ceux qu'on a encore, en essayant d'entendre leur coeur qui bat.
Parce que nous sommes le Pays du Soleil levant.
Parce que les premiers rayons seront pour nous lorsque l'aube se lèvera.
Parce que l'aurore point toujours après la nuit.

Ha j'adore ce texte!
Il est si émouvant. Je suis tout à fait d'accord avec ce que tu écris, le gouvernement... On ne dira rien.

Disons que le fait que le débat sur le nucléaire ressorte, pourquoi pas ? Il faut tirer des leçons des catastrophes.
Mais qu'ils ouvrent leur gueule toutes les heures en disant que ça va être l'apocalypse et que c'est une catastrophe, et bla et bla et bla... ça va deux secondes. S'ils ont quelque chose d'important à dire, qu'ils le fassent, mais qu'ils arrêtent de geindre en levant les bras au ciel. Putain, y a des milliers de victimes en ce moment qui attendent de l'aide, alors s'ils estiment qu'ils en ont envoyé assez, maintenant qu'ils ferment leur gueule au lieu de dire des trucs inutiles.
Y a qu'à voir les Japonais, premières victimes, comme ils sont... Ben dignes. Nobles, dans la douleur.
Bref. De toute façon je m'énerve toutes les cinq minutes à cause de cette histoire.
Sinon je suis contente que mon texte te plaise... Je pense qu'on risque de me reprocher le point de vue dans lequel je me suis mise...

Non ton point de vue ma plait!
Je suis d'accord avec toi. Il y en a marre à la fin... -_-

j'adore tes textes
ils font bien ressortir les émotions. on ressent bien le message que tu veux nous faire passer.
et pour qu'un texte soit beau je pence qu'il doit être plein d'émotion, alors n'essaye pas d'écrire sans point de vue.
j'ai adorer ton texte sur la guerre, il fait ressentir l'illusion de la vie qu'a l'humanité. c'est un texte formidable tu as raison de ne pas le retoucher il est parfait tel qu'il est.

Merci Zara ! =)

Désolée pour le double post... =)
Nouveau petit texte... =)

Il était une fois la vie.
Ce petit truc qui fait que, avec ses embrouilles et ses petits bonheurs.
Avec ses couilles et ses joies sans pareil.

Ce fil sur lequel avancer.
Ne pas s'arrêter, ne pas regarder en bas.
Baisser les yeux et se dire que ça ne tient pas à grand-chose.
Décidément.

Comme un funambule, en équilibre précaire sur un fil si fin.
Un pas devant l'autre au-dessus de ce gouffre béant.
Se laisser tomber serait si facile...

Fermer les yeux et prendre une grande inspiration.
Regarder droit devant soi, en sachant qu'il n'y a pas de fin.
Pas de terre en vue. Jamais

Avancer sans but.
Sans autre but que de rester debout sur ce fil.
Se battre chaque jour, en se disant qu'un pas peut faire la différence.

Retrouver l'équilibre quelques instants et se retrouver face à ses peurs.
Baigner dans les ombres, danser avec le chaos.
Un seul faux-pas et c'est la fin.
Peut-être que ça ne serait pas si mal...