Nouvelle fic.

J’avais commencé à traduire une de mes fics quand j’ai eu un doute. C’était une Sinedd/Mei, et j’ai cru comprendre qu’il n’y avait pas beaucoup d’amateurs ici. Alors j’ai eu une autre idée : cette histoire me trottait dans la tête et j’avais la flemme de l’écrire en anglais. La voilà donc en exclusivité pour vous^^. J’espère qu’elle vous plaira.

La nouvelle génération.

Prologue

Oluha était une planète isolée, située à des années lumières des autres planètes habitées de la galaxie. Mais elle était très belle. Et très riche. Ses sols renfermaient des trésors et, grâce à cela, Oluha avait vécu en autarcie pendant des siècles, coupée du reste de la galaxie. Jusqu’à ce que la Guerre des fluides éclate et que les belligérants, attirés par tant de richesses, n’envahissent la planète. Ils avaient alors pillé sans vergogne et décimé la population locale, peu habituée à se battre.

La guerre avait mis Oluha à genoux. Détruite, proche du chaos, elle avait mis plus de trente ans à se reconstruire Mais pour cela, elle avait dû utiliser ses dernières ressources. Contrainte de commercer, elle avait dû s’ouvrir aux autres planètes de la galaxie. Et c’est au fil des échanges que les habitants d’Oluha avaient découvert un sport aussi populaire que spectaculaire : le Galactik Football.

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« Butttt ! »
-Bien joué, Kô !
-Joli tir, mon grand.
Le jeune homme qui venait de marquer s’appelait Kô-ji. 15 ans, plutôt mignon avec son visage fin, son corps athlétique, ses cheveux blancs et ses beaux yeux indigos, il était le capitaine et l’attaquant de son équipe de foot. Une équipe amateur comme il en existait beaucoup sur Oluha depuis que les matchs de Galactik Football y étaient diffusés. Une découverte pour tout le monde ici, une révélation pour les jeunes comme Kô-ji. Inconnu il y deux ans, le foot était devenu aussi populaire sur Oluha que dans le reste de la galaxie.

« C’est tout pour ce soir, les gars. Vous avez bien bossé. On se revoit demain. » déclara le coach.
-Hey, Kô, tu viens boire un verre avec nous, demanda Kellz, gardien de l’équipe et accessoirement meilleur ami du dit jeune homme.
-Ouai j’arrive, répondit-il en jetant ses affaires dans son sac.

Toute l’équipe se retrouva au KohiKafé, juste à temps pour Arcadia Sport.

« Bonsoir, amis du sport. La prochaine Galactik Football Cup approche à grands pas et la pression commence à monter pour les équipes. Nous verrons des images du match amical entre les Shadows et les Rykers, match qui n’avait d’amical que le nom, n’est-ce pas Callie ? »
-Tout à fait, Nork. Mais pour l’heure nous avons le plaisir de recevoir D’Jok, capitaine et entraineur des mythiques Snow Kids. Merci d’avoir répondu à notre invitation.
-C’est toujours un plaisir, Callie.
-Je crois que vous avez une annonce importante à faire.
-En effet. Avec mes coéquipiers, nous nous sommes réunis hier et nous avons pris une grande décision : nous allons raccrocher les crampons et créer une toute nouvelle équipe de Snow Kids.
-Vous abandonnez le football ? s’écria Callie.
-Non, bien sûr que non. Je resterai entraineur et mes coéquipiers feront partie du staff technique. Quoi qu’il arrive, nous serons toujours des Snow Kids et nous aimerons toujours le football. Mais il ne faut pas se leurrer : nous avons tous environ 35 ans et toutes les autres équipes ont déjà renouveler leurs joueurs. Si nous voulons gagner la Cup, nous devons nous mettre au diapason. Place aux jeunes, comme on dit.
-Mais comment allez-vous faire pour recruter vos nouveaux joueurs ?
-Je compte organiser des essais sur plusieurs planètes. Et je serai personnellement présent pour évaluer les recrues potentielles.
-C’est donc le début d’une nouvelle ère pour les Snow Kids ?
-Exactement.
-Et bien, avis aux jeunes talents et merci encore D’Jok pour votre présence dans cette émission.

Les jeunes joueurs d’Oluha n’avaient raté aucune miette de l’interview.
« Vous avez entendu ça ? demanda Kellz dans un souffle.
-Oui, on a entendu, on n’est pas sourds, railla Kivn, l’un des défenseurs de l’équipe.
-Ils veulent recréer les Snow Kids. Avec de jeunes joueurs. Et même pas besoin de venir d’Akilian. Non, mais, vous vous rendez compte, ça pourrait être nous. Ça pourrait être moi, s’enthousiasma le gardien.
-Calme ta joie, Kellz. On est sur Oluha nous. Je suis sûr que D’Jok ne sait même pas que cette putain de planète existe.
-Kivn et son optimisme ravageur, plaisanta Naia, l’autre défenseur.
-Non, il a raison, soupira Kellz, déçu mais lucide. Pourquoi je ne suis pas né sur Akilian ?
-J’ai fait la même réflexion à mon père, intervint Kô-ji. Il a fait une drôle de tête.

La discussion repartit de plus belle. Même si les jeunes gens étaient bien conscients d’être hors-course, l’excitation était palpable.
- Au fait, Kô-ji, tu ne devais pas rentrer avant huit heures, demanda Kellz.
-Si. Pourquoi ?
-Parce qu’il est huit heures vingt-cinq.
Kô-ji regarda son meilleur ami avec un air horrifié. Il bondit sur ses pieds, jeta quelques pièces sur la table et sortit du café en courant, sous le regard amusé de ses co-équipiers.
-Le pauvre, dit Naia d’un ton compatissant.
Les autres acquiescèrent gravement.

Kô-ji courait à perdre haleine à travers les rues, se maudissant d’avoir été si négligeant. Il avait largement dépassé le couvre-feu. Son père allait le tuer.
Après 10 minutes de course effrénée, il arriva enfin devant la porte de l’appartement qu’il partageait avec son père. Il prit une profonde inspiration et ouvrit la porte sans bruit. Il regarda à l’intérieur : personne à l’horizon. Avec un peu de chance, son père n’était pas encore arrivé. Mais manifestement la chance n’était pas du côté du jeune joueur ce soir car à peine avait-il franchi le seuil qu’une voix grave et menaçante se fit entendre, le stoppant net.
« Tu as vu l’heure ? »
Oups, grillé. Kô-ji se tourna et fit face à son père, qui se tenait dans l’entrée de la cuisine.
-Après l’entrainement on est allé boire un verre au Kohi. Je n’ai pas vu l’heure passer, tenta d’expliquer le jeune homme.
-Quand je dis huit heures, c’est huit heures, pas huit heures trente.
-Je sais, je suis désolé Papa.
La mère de Kô-ji était morte peu après sa naissance. C’était donc son père qui l’avait élevé. C’était un homme sévère, intimidant même mais aussi patient, protecteur et prêt à tout pour son fils.
-Je t’ai dit de ne pas t’inquiéter, dit doucement le jeune homme.
-Là, Kô-ji, tu m’en demande trop. Bon, va pour cette fois. Mais la prochaine fois que tu ne respectes pas le couvre-feu, je te prive de foot jusqu’à ta majorité, compris ?
-Compris.
-Va vite te changer, on mange.
Kô-ji fila dans sa chambre, agréablement surpris par la clémence dont avait fait preuve son père. Il pourrait quand même le laisser vivre, il avait quinze ans, il n’était plus un gamin. Son père avait toujours était très inquiet, il voulait toujours savoir où il était, avec qui… C’en était étouffant. Mais bon, ce n’était pas ce soir qu’il réclamerait plus de liberté. Il avait déjà échappé à la peine de mort, mieux valait faire profil bas.

Le diner se passa sans accroc. Kô-ji et son père discutèrent des progrès du jeune homme au foot. C’était un bon attaquant, rapide, endurant et ses tirs n’étaient certes pas très puissants mais ils étaient précis, ce qui lui valait le rang de buteur de l’équipe de Red Hill, le quartier d’où étaient originaire les joueurs. Cette petite équipe s’était d’ailleurs fait un nom dans le monde du football amateur d’Oluha, en grande partie grâce au talent de Kô-ji.
-Au fait, le match Shadows/Rykers. Qui a gagné ?
-Les Shadows bien sûr. Les Rykers sont trop prévisibles et le Cri de Métal ne vaut rien contre le Smog.
Kô-ji sourit : son père était journaliste sportif pour le journal d’Oluha. Le Galactik Football n’avait aucun secret pour lui. Il connaissait toutes les équipes mais il avait une affection toute particulière pour les Shadows.
-Tu te rends compte, les Snow Kids vont arrêter le foot. Enfin, ils vont arrêter de jouer. Et ils recrutent des nouveaux joueurs.
-Il était temps qu’ils s’arrêtent. L’expérience c’est bien mais face à la jeunesse, ce n’est pas toujours suffisant. Par contre, c’est risqué : à deux ans de la Cup, monter une nouvelle équipe de toute pièce…
-Mais, il y a vingt ans, quand la première équipe a été créé, c’était encore plus risqué : personne n’aurait pu savoir que le Souffle reviendrait et l’équipe n’a été constituée que quelques mois avant la Cup. Et pourtant, ils ont gagné.
-Ouai, ouai, je sais. Mais à cette époque-là, personne ne les attendait. Alors que maintenant, ce sont des champions. Tout le monde les attend au tournant. Les nouveaux Snow Kids auront plus la pression que les premiers Snow Kids en qui personne ne croyait.
-T’as pas tort. J’aurais tellement aimé voir la finale entre les Snow Kids et les Shadows, soupira Kô-ji. Le coach nous en a parlé. Apparemment, c’était épique.
-Pour le moins, oui. Aide-moi à débarrasser.
Le père et le fils débarrassèrent la table puis le garçon se mit devant la télé.
-Tiens, maintenant que j’y pense, c’est marrant… tu as le même prénom que le buteur des Shadows lors de cette fameuse finale. Il s’appelait Sinedd lui aussi.
Il ne vit pas le petit sourire naitre sur les lèvres de son père :
« Effectivement, c’est... marrant. »


Voilà la fin du premier chapitre. Si vous le voulez, il y en aura beaucoup d’autres ^^.

Waow ! Génial ! Tout simplement génial ! J'en veux plus ^^ !! Et puis je viens de découvrir qui est le père de Kô ^^ ! j'ai adoré ! J'espère quand tu mettras la suite rapidement ^^

...C'est trooop cool!!! T'as un don^^ Trop trop Géniaal

Je suis enfin arrivée à bout de ce chapitre, ouf. J'espère qu'il vous plaira:


Chapitre 2 : LA fille.

« Tiens, toujours en vie ? » lança Kivn en voyant arriver Kô-ji.
-Et oui ! Dans sa grande bonté mon père m’a laissé la vie sauve. Par contre, la prochaine fois que je ne respecterai pas le couvre-feu je serai pendu en place publique.
-Dur, commenta Kellz.
-C’est parce qu’il s’inquiète pour toi qu’il est aussi sévère, dit Naia avec un sourire.
-Ouai, un vrai papa poule, ajouta Kellz.
-Une poule croisée avec un aigle, marmonna sombrement Kivn.

Kô-ji sourit au commentaire. Son ami faisait sans doute référence à leur première rencontre, deux ans auparavant, au moment des sélections pour intégrer l’équipe. Kô avait réussi à passer la défense de Kivn et à marquer, chose que le garçon aux cheveux violets avait très mal pris. Après l’annonce des résultats (et malgré le fait qu’il avait quand même été sélectionné), Kivn avait pris Kô à partie, avec l’intention de « s’expliquer ». Intention qui s’était envolée à la seconde même où le défenseur avait croisé le regard de Sinedd, posté juste derrière son fils. Un regard froid, perçant et infiniment menaçant. Un regard qui disait : « rien à foutre que tu n’aies que 13 ans, tu le touches, je te tue. » Kivn s’était alors contenté de baragouiner deux trois mots de félicitation et était parti sans demander son reste.

-J’ai vraiment cru qu’il allait m’arracher la tête.
-Et donc tu es parti la queue entre les jambes, se moqua Kellz. Le grand méchant Kivn a trouvé plus méchant que lui.
-Oh, la ferme.
-J’aurais adoré voir ça.
-La ferme, j’ai dit.
-Vous n’allez pas commencer vous deux, gronda Naia.
-T’inquiètes, Kivn. J’ai vu mon père rétamer des mecs qui faisaient deux fois son poids et une fois et demi sa taille.
Les trois joueurs regardèrent leur ami avec perplexité.
-Je vous jure, j’étais là. Enfin, j’étais pas censé être là mais j’y étais et je l’ai vu.
-Et bien, ce n’est pas mon père qui ferait ça, soupira Kellz. Dis, tu crois qu’il pourrait m’apprendre ? Kô ? Koooo ?
Mais le jeune homme n’écoutait plus.
-Oluha à Kô-ji, me recevez-vous ?
-Te fatigue pas, Kellz, il est en plein fantasme.

Et effectivement, Kô-ji n’était plus vraiment là depuis qu’elle avait fait son entrée dans le grand hall du lycée. Elle, c’était Cassandra. Fille d’un grand industriel, élève populaire, Cassandra était le grand amour secret du jeune homme depuis qu’il l’avait vue à la rentrée. Un vrai coup de foudre.
Il faut dire qu’elle était fort jolie : une taille fine, des jambes interminables, un visage délicat encadré par de longues boucles brunes, des lèvres pulpeuses et de beaux yeux gris. Une poupée de porcelaine à taille humaine. Enfin, une poupée avec du caractère. Et, cerise sur le gâteau, c’était une joueuse de talent. Elle était attaquante dans l’une des meilleures équipes d’Oluha.

Elle discutait avec deux de ses amies, sans remarquer la paire d’yeux indigo posée sur elle. Kô-ji soupira : il n’avait aucune chance.
-Au lieu de baver et de te morfondre, pourquoi tu n’irais pas lui parler, proposa Kellz.
-T’es fou !
-Qu’est-ce que tu risques ?
-De me faire jeter.
-Allez, Kô. Si tu ne le fais pas maintenant, tu ne le feras jamais et tu le regretteras, prévint Naia.
Kô-ji regarda ses trois amis. Il prit une grande inspiration et se dirigea d’un pas décidé vers la fille de ses rêves.
-Cass… Cassandra ?
La jeune femme s’arrêta en entendant son nom. Elle se tourna vers Kô, dont le cœur s’était mis à battre un peu plus fort.
-Je… Avec l’équipe on se retrouve au Kohi demain soir pour voir le match Snow Kids/ Lightnings. Je pensais que peut-être tu voudrais venir avec nous.
-Oui, pourquoi pas, répondit Cassandra avec un sourire.
-Cool. Alors, à vingt heures au Kohi.
-J’y serai.

Avec un dernier sourire, elle s’éloigna. Kô-ji resta immobile, des étoiles plein les yeux et un sourire désespérément niais sur les lèvres.
-Alors, qu’est-ce qu’elle a dit ? demanda Kellz en s’approchant de son ami.
-Elle a dit oui, souffla le jeune homme. Il n’arrivait pas à y croire : la plus belle fille du lycée, de la ville, de la planète, lui avait dit oui. Elle avait accepté de sortir de lui. Bon, ce n’était pas vraiment un rencard mais c’était un début.
-Alors, tu vois. Eh, heureusement que t’as des amis qui se préoccupent de ta vie sentimentale.
-Ouai, sinon tu serais resté à soupirer derrière ta princesse sans oser lui parler, ajouta Kivn. Bon, c’est pas que j’en aie une folle envie mais faudrait peut-être aller en cours, non ?
-On y va, dit Kellz avec un soupire. Kô, tu viens ou tu préfères rester ici ?
Kô sortit de sa rêverie et suivit ses amis, son sourire toujours plaqué sur les lèvres.
Vivement demain…


Après l’entrainement, Kô-ji, rentra directement chez lui. Son père rentra quelques minutes plus tard. Pendant toute la durée du repas, le jeune homme resta silencieux, jouant avec le contenu de son assiette. Il n’avait rien avalé. Sinedd s’en serait inquiété s’il n’y avait eu ce sourire rêveur. Cela ne signifiait qu’une chose :
« Comment s’appelle-t-elle ? »
Kô sursauta.
-Hein, qui ça ?
-La fille qui te fait perdre l’appétit.

Le garçon rougit. Sinedd sourit : il avait visé juste. Il se souvint qu’à l’âge de son fils il avait eu un certain succès auprès des filles. Le charme du mauvais garçon, sans doute.
-Elle s’appelle Cassandra et je l’ai invité à regarder le match avec nous demain soir.
-Elle est amatrice de foot ?
-Elle joue au foot. Elle est attaquante chez les B2.

B2 : Black Birds. La toute première équipe de foot à avoir été constituée sur Oluha. Essentiellement composée de fils et filles de la haute société oluhanne, elle était l’équivalent des Tigres Rouges sur Akilian.
-D’ailleurs… J’aurais besoin de la permission de minuit.
-Tu as la permission de vingt-trois heures. Et tu la raccompagne chez elle avant.
-Bien sûr.
Kô-ji sourit. Cette soirée s’annonçait plutôt bien.

Voilà. Chapitre un peu sentimental, je l'avoue mais bon je suis une fille . Dans le prochain chapitre, il y aura plus d'action, promis.
N'hésitez pas à me laisser vos commentaires, ils me vont droit au coeur.
Donc, dans le prochain épisode, il y aura: du foot (sans blague), de la baston et du luxe (parce que je le vaut bien).

Super!
J'aime trop ta fic! ha l'amour...
Tu écris beaucoup mieux que moi!
Vivement la suite!

Excusez moi pour le double poste, y a t-il une suite à ta fic?
j'ai vraiment envie de savoir ce qu"il va se passer.

Oui, oui, il y aura une suite. En fait, j'ai déjà tout dans ma tête, faut juste que je l'écrive. Mais comme j'écris une autre fic en parallèle, plus mes devoirs, j'ai pas beaucoup de temps pour cela. Je pense que le nouveau chapitre, je l'écrirai dans le train.

C'est seulement maintenant que je me mets à ta fic, la honte. En tout cas j'adore MOUAHAHAHA !

J'suis contente, j'ai réussi à deviner qui était le père de Kô-Ji avant la fin du premier chapitre ^^. Le pire c'est que j'imagine tout à fait Sinedd en papa poule !

Bon c'est pas tout ça mais mets nous la suite ^^.

Merci. J'aimerais savoir: qu'est-ce qui t'as fait comprendre?

Héhé ! Je suis une véritable experte pour deviner ces petites choses XD. Plus sérieusement, c'est quand tu as dis qu'il avait une petite préférence pour les Shadows, j'ai commencé à avoir un doute. Et sachant que tu aimais Sinedd, ça a fait tilt et voilà !

^^
Mets nous vite la suite.
Moi je pensais que c'étasi Sinedd parce que je le vois bien comme tu l'as décris.^^
Stricte et tout et tout.^^

Aussitôt dit, aussitôt fait. Et oui, les compliments ça galvanise.
Donc voici le nouveau chapitre:

Une soirée mouvementée.

Une nuit paisible, une chambre d’enfant, tout est calme. Puis, des bruits de pas dans le couloir, son père qui entre en trombe dans sa chambre et le prend dans ses bras. De la fumée noire et le bruit d’une explosion.

Kô-ji se réveilla en sursaut, haletant et couvert de sueur. Ce rêve… Le jeune homme rejeta sa couverture et s’assit au bord du lit. Il respira profondément pour essayer de calmer son cœur qui battait la chamade. Et, pour une fois, Cassandra n’y était pour rien.
Cet étrange rêve le hantait depuis qu’il était tout petit. Depuis toujours en somme. Le même rêve, les mêmes images. C’était comme des bribes de souvenirs sans queue ni tête. Et Kô-ji se réveillait toujours au même moment et dans le même état de panique. Quand il était enfant, il appelait son père en pleurant. Celui-ci arrivait dans la seconde et passait le reste de la nuit avec son fils à le rassurer. Il restait même bien après que le garçon se soit rendormi.
Mais Kô-ji avait désormais quinze ans, il n’était plus un enfant. Et même s’il mourait d’envie d’aller trouver du réconfort auprès de son père, il s’obligea à se recoucher. Mais il ne retrouva le sommeil qu’aux premières heures de l’aube.

Après de trop courtes heures de sommeil, Kô-ji se leva. Seule la perspective de son rendez-vous avec Cassandra lui permit de tenir malgré la fatigue. Enfin, après une interminable journée, vint enfin le moment tant attendu.
A vingt heures, l’équipe de Red Hill se retrouva devant le Kohi. Cassandra arriva quelques minutes plus tard et toute la troupe entra dans le café. Kô-ji se félicita mentalement d‘avoir réservé une table car le lieu était plein à craquer. Après tout, c’était le tout dernier match des Snow Kids.
A vingt heures trente précise, les joueurs entrèrent sur le terrain. Snow Kids et Lightnings se firent face et le match commença. D’entrée de jeux, les Snow Kids dominèrent leurs adversaires. Ils étaient déchainés. Leur dernier match se devait d’être inoubliable. Alors hors de question de faire de la figuration.
« Quel début de match, mes amis. Les Lightnings n’ont même pas encore touché le ballon. Les Snow Kids ne leur laissent aucune chance. Mark passe à Tia qui fonce vers les buts adverses. »
« Qui pourrait croire qu’il y a tout juste un an elle donnait naissance à des jumeaux. »
-Effectivement, retrouver son niveau en quelques mois est un véritable exploit. Les défenseurs Lighntings s’interposent. Tia fait une passe à D’Jok qui contrôle, feinte un défenseur tire et… but !!!
-1-0 pour les Snow Kids après seulement dix minutes de jeu. Ils ne comptent pas en rester là car Rocket a déjà récupéré la balle.

Le stade vibrait. Et au Kohi aussi, l’ambiance était électrique. Le match s’interrompit sur le score de 2 à 0.
Kô-ji profita de la mi-temps pour se rapprocher de Cassandra :
« Quel match ! »
-Oui, c’est du grand spectacle. Dommage qu’ils s’arrêtent de jouer.
-C’est vrai, ça va faire bizarre de ne plus les voir jouer. Mais, bon, je trouve ça bien qu’il donne leur chance à des jeunes en faisant ces castings.
-Oui mais je doute qu’ils viennent jusqu’à Oluha. Dommage, j’aurais bien aimé y participer.
-Et tu aurais eu toutes tes chances, tu es très douée.
-Merci, je te retourne le compliment.
Kô-ji rougit. Il était sur un petit nuage. La soirée se passait parfaitement bien. Jusqu’à ce qu’une voix menaçante brise ce moment :
« Eh, avorton, c’est ma copine que tu dragues. »
Le jeune homme se tourna vers celui qui venait de parler. C’était un garçon grand, brun, peut-être un peu plus âgé que lui, qui abordait un air hautain des plus déplaisant.
-Ex-copine Reff, rectifia Cassandra en le foudroyant des yeux.
-Allons, allons, Cassandra. Ce n’est pas sérieux.
-Tu n’avais qu’à pas aller voir ailleurs. Dégage !
Reff fit comme si il n’avait rien entendu et s’adressa à Kô-Ji.
-Ecoute-moi bien, gamin : ne t’avise pas de te mettre entre elle et moi.
Le jeune homme se leva.
-Elle t’a demandé de partir, t’es sourd ?
-Si tu crois que je vais laisser un moins que rien comme toi me la prendre, tu te trompes.
Les deux garçons se défièrent du regard. Ils semblaient prêts à en venir aux mains.
« Un problème, Kô ? » demanda Kellz qui revenait avec les boissons, aidé de Kivn.
-T’inquiètes, je gère.
-Tu fais le fier parce que tu as tes copains avec toi, dit Reff avec un sourire méprisant. Puis il se détourna et partit.
Kô-ji soupira et se rassit.
« Je suis vraiment désolée. Il est vraiment insupportable. » s’excusa Cassandra.
-Tu n’y es pour rien, la rassura Kô.
Elle lui sourit tendrement et il rougit de plus belle. Mais il n’eut pas le temps de rajouter quoique ce soit, le match reprenait.

« Et c’est reparti. Belle interception de Thran qui relance pour Micro-Ice. Va-t-on vers un troisième but des Snow Kids qui semblent irrésistibles ce soir ? »
Et irrésistibles, ils le furent car le match se termina sur le score sans appel de 3 buts à 0. Les Snow Kids avaient définitivement réussit leur sortie.

Après cet incroyable match, les amis se séparèrent. Bien évidemment, Kô-ji proposa à Cassandra de la raccompagner chez elle. Le trajet fut silencieux, le jeune étant beaucoup trop intimidé alors qu’ils se retrouvaient en tête-à-tête.
Alors qu’ils marchaient dans une ruelle déserte, un groupe de jeunes leur barra la route. Kô et Cassandra voulurent faire demi-tour mais un autre groupe s’interposa. Ils étaient bloqués. Instinctivement, Kô-Ji se mit devant la jeune femme. Il la protègerait coute que coute.
« On fait moins le malin. » railla une voix.
Le couple fit volte-face.
-Reff !, s’exclama Cassandra. Non mais c’est quoi ce délire. Explique-toi !
-Ne te mêle pas de ça, Cassandra. C’est entre le gamin et moi.
Le jeune s’avança vers le « gamin ». Il le toisa avec mépris.
-Tu crois vraiment qu’un pauvre type comme toi peut intéresser une fille comme elle. Je t’en prie. Vous n’êtes pas du même monde. Alors reste à ta place.
N’y tenant plus, Kô-ji serra le poing et frappa Reff. Celui-ci, vexé, ordonna à ses sbires de se saisir du jeune homme. Cassandra voulut protester mais elle fut tenue à l’écart par les autres.
Immobilisé par deux malabars, Kô ne put éviter le poing de Reff. Il sentit le sang envahir sa bouche. Un autre coup atteignit son nez.
« Sale bâtard, je vais t’apprendre à me toucher. »
Il arma son poing, prêt à frapper de nouveau. Mais il resta comme suspendu en l’air. Le bras de Reff était retenu par une poigne de fer.
-Qui êtes-vous ?
Au lieu de lui répondre, l’homme serra encore plus fort. Reff tenta de se dégager mais l’autre était trop fort. La panique commençait à envahir le jeune homme alors que la douleur était de plus en plus forte.
-Dit à tes hommes de le lâcher ou je te brise le bras, dit Sinedd d’une voix lourde de menace. Personne ne s’en prenait à son fils sans en payer les conséquences.
Le garçon déglutit difficilement et ordonna à ses sbires de lâcher Kô et de s’éloigner. Voyant que son fils était hors de danger, Sinedd desserra sa poigne. Il se saisit du col de Reff et approcha son visage du sien :
« Ecoute-moi bien, p’tit merdeux, tu touches encore à un seul cheveu de mon fils ou de la jeune fille et tu auras affaire à moi, compris. »
Le jeune homme acquiesça.
-Bien. Sinedd relâcha sa prise. Hors de ma vue, tous.
Reff et sa bande disparurent. L’ancien Shadow se dirigea vers son fils et examina son nez ensanglanté.
-Il n’est pas cassé. Par contre il risque de saigner pendant un moment.
-Je dois avoir des mouchoirs, dit Cassandra en fouillant dans son sac. Elle en sortit un paquet de mouchoir en papier qu’elle tendit à Kô.
Après avoir nettoyé son visage, il se décida à faire les présentations.
-Papa, je te présente Cassandra. Cassandra, mon père.
-Enchantée de vous rencontrer, dit-elle en faisant une légère courbette, comme il était d’usage sur Oluha.
-Moi de même, répondit Sinedd. Bon, on te raccompagne chez toi.
-D’accord, on n’est plus très loin.

Et effectivement, après dix minutes de marche, ils arrivèrent à destination : une immense tour de verre au cœur de la ville. Sinedd et Kô-ji restèrent bouche bée.
-Ne me dis pas qu’elle habite là-dedans.
-En même temps, elle s’appelle Cassandra Nostrad donc…
Sinedd regarda son fils avec de grands yeux. Les Nostrad étaient très riches et très puissants. D’ailleurs la tour ne s’appelait pas Nostrad Tower pour rien. C’était l’une des plus grandes tours de la ville. Et certainement la plus belle. Un autre symbole de la puissance des Nostrad.
Belle et riche, bien joué mon fils.
Cassandra gravit les marches du perron d’un pas léger et déclina son identité à l’un des deux robots qui gardait l’entrée. Les grandes portes s’ouvrirent devant elle.
« Vous venez ! » lança-t-elle à l’adresse des deux hommes. Ceux-ci entrèrent dans la tour avec hésitation. Après être passés dans un sas de sécurité, ils pénétrèrent dans un autre monde.
Le hall était gigantesque et incroyablement luxueux. Du marbre bleu du sol au plafond, des colonnes, un grand bassin au milieu de la pièce dans lequel se reflétaient les lumières de l’imposant lustre en cristal suspendu juste au-dessus. Et dans un coin de la pièce une conciergerie, comme dans les grands hôtels.
« Mon père a construit cette tour il y a quelques années. En fait, c’est une tour d’appartement mais avec les mêmes services qu’un hôtel. Il y a une conciergerie, une blanchisserie, des cuisines… » expliqua Cassandra.
Ils se dirigèrent vers un majestueux escalier qui menait aux ascenseurs puis se scindait en deux. La jeune femme choisit l’ascenseur du milieu.
-J’habite au dernier étage. Cet ascenseur est le seul à pouvoir y aller. Il nous est réservé.
Elle appuya sa main sur l’écran à reconnaissance digital. Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent et le petit groupe y entra.
L’ascenseur est plus grand que ma chambre, pensa Kô-ji.
-Papa, pourquoi on n’habite pas ici ?
-Parce qu’on est pauvre mon chaton.
Sinedd n’avait jamais vu une demeure aussi luxueuse. Il lui était arrivé de « visiter » les belles propriétés d’Akilian, mais aucune n’arrivait à la cheville de cette tour. Il avait d’ailleurs du mal à croire qu’il avait été invité à entrer.
Quelques minutes plus tard, ils arrivèrent au dernier étage. Les portes s’ouvrirent sur un autre hall, certes plus petit que le premier mais tout aussi luxueux. Ils furent accueillis par une jolie soubrette.
« Bonsoir Mademoiselle. La soirée fut agréable ? »
-Disons qu’elle avait bien commencé, répondit Cassandra en regardant Kô. Celui-ci tenait toujours un mouchoir devant son nez.
-Que s’est-il passé ? demanda la gouvernante.
-Un accrochage avec cet idiot de Reff. Heureusement que le père de Kô est arrivé, sinon cela aurait pu être beaucoup plus grave.
-Je vais chercher la trousse de secours.
La gouvernante disparut dans une pièce attenante.
-Venez, allons dans le salon.
Le salon était vaste et élégant et donnait sur une grande terrasse.
-L’avantage d’être au dernier étage. Nous l’avons aménagé comme un jardin. C’est très agréable d’avoir un coin de verdure en ville. Asseyez-vous, je vous en prie.
La gouvernante revint et s’occupa du nez de Kô-ji.
-Tes parents ne sont pas là ? demanda Sinedd.
-Non, ils sont en voyage d’affaire. Mais je ne suis pas seule, répondit la jeune femme avec un sourire. Mais il put déceler une pointe de tristesse dans ses yeux.
Le nez de Kô réparé, lui et son père prirent congé.

Le chemin fut silencieux. Soudain, le garçon s’arrêta de marcher.
« Ôte-moi d’un doute, Papa. Tu ne nous suivais pas, quand même ? »
-Bien sûr que non, s’offusqua Sinedd.
Son fils ne semblait pas convaincu.
-Je suis allé voir le match avec les collègues du journal. Je suis tombé sur vous par hasard, je te jure.
-Mouais, admettons. Kô-Ji n’était pas convaincu.
Ils continuèrent à marcher. Ils arrivèrent au pied de leur immeuble.
-C’est pas le même standing, plaisanta le jeune homme.
-Ben, si tu veux avoir un bel appart dans une belle tour, tu sais ce qu’il te reste à faire.
-Quoi ?
-Epouser Cassandra.
Le visage de Kô vira au rouge carmin.

Voilà !!

ha je veux la suite!
j'adore!

Quatrième chapitre les enfants !!

Révélation.

Le lendemain Kô-ji se réveilla de bonne humeur. Pas de rêve étrange cette fois-ci. Son nez était encore douloureux mais il avait cessé de saigner. Il se lava, s’habilla et alla rejoindre son père dans le salon. Celui-ci avait préparé un petit déjeuner copieux : des fruits, des œufs brouillés, du jambon… Le jeune homme avait un match important le matin même, le petit déjeuner devait être en conséquence.
« Bien dormi chaton ? demanda Sinedd, le nez dans son journal.
-Papa ! Tu avais promis, se plaignit Kô en faisant la moue.
-Oui, oui, c’est vrai, plus de « chaton » après quinze ans.
Sinedd avait toujours trouvé les surnoms que l’on donnait aux enfants complètement stupide. Pourtant, quand il était devenu père à son tour, il avait cédé lui aussi à cette tendance. Et maintenant, il n’arrivait plus à s’en défaire, au grand dam de Kô-ji. L’ancien Shadow soupira. Il y avait quand même pire que « chaton ». Et puis, quand il était joueur, la presse n’arrêtait pas de le comparer à un félin. Donc son fils était un chaton (logique).
Devant la mauvaise volonté évidente de son père, Kô décida de changer de sujet.
-J’espère que mon nez ne va pas se remettre à saigner pendant le match, ça ferait désordre.
-Ça devrait aller, mais fait attention. Le coup ne l’a pas cassé mais l’a beaucoup fragilisé.
-D’accord, je ferai gaffe. »
Tout en buvant son jus d’orange, le garçon repensa à la veille, à l’altercation qu’il avait eue avec l’ex de Cassandra. Cette pensée chassa toute bonne humeur.
« J’ai été faible hier soir. lâcha-t-il sombrement.
-Comment ça ?
-Face à Reff et ses potes, je n’ai pas su me défendre. Mais surtout, si il avait voulu lui faire du mal, je n’aurais pas pu la protéger elle. »
Sinedd avait vécu dans un orphelinat puis dans la rue. Et n’ayant eu personne pour le protéger, il avait du apprendre à se battre, question de survie. Mais son fils, lui, n’avait jamais eu à se défendre car il avait toujours été là pour le protéger et, quoi qu’il arrive, il serait toujours là. Sa volonté de protéger son fils était instinctive et inébranlable, elle venait du plus profond de lui-même. Et cette volonté avait encore été renforcée par « l’accident ».
Mais il comprenait parfaitement le désir de Kô d’être fort pour sa bien-aimée.
« Ecoute, si tu veux je t’apprendrai deux trois choses pour te défendre au cas où il revienne.
-J’en doute, tes menaces ont toujours été très efficaces.
-Sait-on jamais.
Kô réfléchit quelques secondes avant d’hocher la tête.
-D’accord. »
La morosité quitta le jeune homme et il reprit un peu confiance. Son père avait toujours su lui remonter le moral quand il se sentait un peu triste.
« Bon. C’est pas tout ça mais on a un match à jouer.
-J’AI un match à jouer, corrigea le garçon.
-Si tu veux, soupira Sinedd. Va prendre tes affaires. »
Kô vida son verre et couru dans sa chambre.

Le match se solda par une victoire de Kô-ji et de son équipe. Le prochain match était prévu dans une semaine, contre les Black Birds, l’équipe de Cassandra. Cela rendait Kô quelques peu nerveux. Se retrouver face à la fille de ses rêves mais devoir l’affronter… En attendant ce grand jour, les joueurs de Red Hill s’entrainaient d’arrache-pied.

Un soir, après l’entrainement, Kelz proposa à son meilleur ami de passer la soirée chez lui. Après avoir demandé la permission à son père (qu’il accorda seulement parce qu’il connaissait bien Kelz et ses parents), les deux amis se mirent en route. Au bout d’un quart d’heure de marche, quelque chose inquiéta Kô. Ce n’était pas le chemin qu’ils empruntaient habituellement pour se rendre chez le gardien. Au contraire, ils s’éloignaient de plus en plus.
« Eh, Kelz, où on va ?
-Chez mon cousin, il doit me montrer un truc. Il ne m’a pas dit ce que c’était, mais apparemment, ça vaut le détour. »
Le jeune suivit son ami, espérant que son père n’apprenne jamais pour ce petit « détour ». Au bout d’un quart d’heure de marche, ils arrivèrent au pied d’une tour d’habitation délabré. Il fallait dire que Red Hill n’était pas vraiment le quartier le plus chic de la ville. C’était le quartier ouvrier à mille lieux de la Tour Nostrad et des belles banlieues pavillonnaires. La reconstruction de ce quartier n’était pas vraiment une priorité pour les tous puissants sénateurs d’Oluha, d’où la présence ci et là de ruines, de bâtiments à moitié détruits. Malgré cela la vie continuait et Kô-ji n’aurait changé de quartier pour rien au monde.
Les deux amis montèrent au troisième étage et frappèrent à la porte de l’appartement 311. Un jeune homme blond, rondouillard leur ouvrit.
« Salut cousin, ça fait un bail, dit Kelz avec enthousiasme.
-En effet. Je vois que tu as reçu mon message, (puis regardant Kô), c’est qui lui ?
-Je te présente mon meilleur ami Kô-ji. Kô, mon cousin, Same.
-Enchanté, dit le jeune homme.
-Ravi de faire ta connaissance. Bon, ne restez pas là, entrez !
Same se poussa pour laisser entrer ses invités. L’appartement n’était pas très grand mais très encombrés. Des appareils électroniques en plus ou moins bon état, des vêtements, de la nourriture à l’apparence douteuse oubliée sur la table basse, un lavabo débordant de vaisselle salle… En un mot : un bazar sans nom.
« Il ne faut pas que ma tante vienne ici un jour. Sinon elle risque de faire une attaque, commenta Kelz.
-Désolé pour le désordre mais j’ai été un peu occupé ces derniers temps, dit Same en désignant du menton l’immense ordinateur qui trônait au milieu du salon. Un ordinateur apparemment flambant neuf.
-C’est ça que tu voulais me montrer ? demanda Kelz.
-Ouais. En provenance direct des laboratoires de la Technoid. Le nec plus ultra en matière de méga-ordinateur.
-Houa ! s’exclama Kelz.
-Il a du te couter un bras ? demanda Kô ébahi.
-Et tu peux rajouter la peau du dos et les yeux de la tête. Je suis endetté sur deux générations mais ça valait le coup.
-Et comment tu l’as eu ? interrogea l’attaquant, piqué par la curiosité.
-Ça mon pote, c’est un secret, répondit Same avec un sourire malicieux. Il est arrivé en pièce détachées, je l’ai entièrement monté, ça m’a pris une semaine.
-D’où le bordel, fit remarquer Kelz.
-Oui mais pas seulement. Après l’avoir monté, j’ai voulu voir ce qu’il avait dans le ventre. Et on en vient à votre présence ici.
Le jeune homme s’assit devant le méga-ordinateur et commença à pianoter sur le clavier.
-Je voulais capter Arcadia Sport gratos alors j’ai piraté la chaine.
-Vraiment ? T’as réussi ? s’enthousiasma Kô-ji.
-Non seulement j’ai réussi, (il pianota encore et des centaines de vidéos apparurent sur l’écran), mais j’ai copié leurs archives. J’ai tous les matchs depuis la naissance des Snow Kids.
Kelz et Kô regardèrent l’écran avec de grands yeux pleins d’étoiles. Ils n’arrivaient pas à y croire.
-Ça vous dirait une soirée télé ? proposa Same, même si il se doutait de la réponse. »
Une demi-heure plus tard, les trois garçons étaient assis sur le canapé, une pizza encore chaude sur les genoux.
« Quel match vous voulez voir en premier ?
-Le premier match SK/Shadow, répondit Kelz sans hésiter. »
-Ok, c’est parti !
Le match commença. Les commentaires fusèrent entre Same et Kelz. Kô-ji lui restait silencieux. Il n’avait pas touché à sa pizza. En fait, il semblait abasourdi.
« C’est marrant, le numéro 11 ressemble beaucoup à ton père, nota le gardien.
-Kelz… c’est mon père. »

Aha, Kô vient de découvrir le secret de son père. Comment va-t-il réagir ? Suspens…
PS : si la technologie y met un peu du sien, vous aurez vos épisodes. Parce que je me suis vraiment décarcassée…

Ha c'ets trop génial! ;)
je vuex la suite! OUIN!

Mais par contre c'ets bizarre que Sinedd appelle son film chaton, trop mignon! ;)

Wouaw LE SECRET est révélé...

C'est clair que ça fait bizarre de le voir appeler comme ça mais je trouve que ce rôle de papa poule lui va très bien.

Et oh mon Dieu, le secret révélé ! Va y avoir du sport ^^.

Et oui, grillé. Cette découverte va générer beaucoup de questions chez Kô. Mais Sinedd va-t-il lui répondre? Pourquoi est-il sur Oluha? Mystères...
Et oui, je sais que ce petit surnom affectueux ne ressemble pas à Sinedd mais je pense que la paternité change pas mal de choses.

^^
Oui je suis d'accord.
Vite la suite svp!

Fic très sympa!!! La suite!

j'aime je veut connaître la suite post vite steplaît

Voilà la suite:

Chapitres 6: Explications

Kô-ji faisait les cent pas dans l’appartement de Same. Il était très agité et, vue ce qu’il venait de découvrir, il y avait de quoi.
« Kô, calme-toi.
-Comment tu veux que je me calme ? s’énerva le jeune homme.
-Ce n’est peut-être pas lui, tenta son ami.
-Pas lui ? Tu te fous de moi ! Même visage, même regard, même nom. C’est lui je te dis !
-De qui vous parlez, les gars ? demanda Same qui n’avait pas suivi la conversation.
-De mon père, lança Kô visiblement énervé.
-Ben quoi ton père ?
-Il pense que le numéro 11 des Shadows est son père, expliqua Kellz en soupirant.
-Ben voyons. Et moi je suis presque sûr que mon père c’est Aarch, se moqua Same.
Le ton moqueur du jeune homme arrêta net Kô. Agacé, il sortit son téléphone de sa poche, sélectionna une des photos qu’il avait prises de son père et tendit l’appareil à Same.
-Juge par toi-même.
Le cousin de Kellz examina attentivement la photo. Et effectivement, la ressemblance entre le butteur star des Shadows et le père de Kô était troublante.
-Alors ?
-J’avoue qu’ils se ressemblent… beaucoup.

Kô-ji récupéra son téléphone puis regarda la photo. Sinedd regardait un match. Il était tellement pris par l’action sur le terrain qu’il n’avait même pas remarqué que son fils le prenait en photo. Il semblait concentré, comme si il analysait le jeu des deux équipes. Un vrai professionnel… Tout d’un coup, cette photo prenait un tout autre sens.
Même si il avait l’évidence sous les yeux, Kô-ji avait du mal à y croire. C’était tellement… énorme. Des centaines de questions se bousculaient dans sa tête. Il se laissa tomber dans un fauteuil et prit sa tête dans les mains. Il respira profondément pour tenter de se calmer. Que devait-il faire ? Rentrer chez lui pour demander des explications à son père ? Rester ici et faire comme si de rien était ? Non, impossible.

Il se leva d’un bond et prit son blouson. Sa décision était prise : il devait en avoir le cœur net.
« Où tu vas ? demanda Kellz.
-Chez moi, je dois parler à mon père.

oOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo

Sinedd était en train d’écrire son nouvel article. Le casting pour trouver les nouveaux Snow-Kids venait de débuter. Il était temps qu’ils prennent leur retraite mais en même temps, cela lui faisait un drôle d’effet.

Il avait quitté le monde du Galactik Football quinze ans auparavant et il ne le regrettait pas puisqu’il l’avait fait pour son fils. Mais le foot faisait partie de lui, il l’avait dans la peau. Comme D’Jok, comme les autres Snow Kids, comme tous les footballeurs.
A dire vrai, il n’aurait jamais pensé revoir un match un jour, tant Oluha était isolée. Et encore moins écrire des articles dans le plus grand quotidien oluhan. Mais il mentirait s’il disait qu’il n’avait pas ressenti une certaine excitation quand il avait entendu dire que le Oluhan News recherchait un journaliste qui s’y connaissait en Galactik Football. Il n’était certes pas journaliste mais personne sur cette planète n’avait ses connaissances, ce qui d’ailleurs avait éveillé la curiosité du rédacteur en chef. Il avait alors expliqué qu’il venait d’une planète où le Galactik Football était extrêmement populaire, ce qui était vrai. Il avait juste « omis » de préciser qu’il avait lui-même été une star dans ce sport. Personne ne devait savoir qui il était, c’était beaucoup trop risqué.

L’ancien Shadow fut tiré de ses pensées par le bruit de la porte d’entrée qui se refermait. Il fronça les sourcils : Kô devait passer la soirée chez son ami Kellz. Que se passait-il ?
Kô-ji fit irruption dans le salon, visiblement furieux, ce qui alarma son père. Le jeune homme était d’une nature calme, rien à voir avec le caractère volcanique de son père. Le voir aussi en colère était rare et n’augurait rien de bon.
« Que s’est-il passé ? Tu t’es disputé avec Kellz ? s’enquit-il.
-Comment as-tu pu ? accusa Kô d’une voix tremblante. Comment as-tu pu me cacher ça ?
-Te cacher quoi ?
-Si je te dis « numéro 11 », ça te parle ? asséna le jeune homme avec énervement.
-Change de ton, tu veux, gronda l’ancien attaquant. Et qu’est-ce que ce numéro est censé m’évoquer ?
-Et bien, je sais pas, peut-être un maillot noir et vert, un certains fluide ressemblant étonnamment à de la fumée… Je comprends maintenant pourquoi tu préfères les Shadows, tu en étais un.
Sinedd avait beaucoup de mal à reconnaitre son fils. La grimace qui déformait son visage, la rage dans ses yeux, cela ne lui ressemblait pas. Son cœur se serra : voir son enfant dans un tel état lui était insupportable. Et savoir qu’il était responsable de son trouble était encore pire.
-Kô, calme-toi, dit-il d’une voix douce et apaisante.
-Non, je ne me calme pas ! Non mais tu te rends compte ! Tu… tu…

Il n’arrivait même plus à parler. Son cerveau et son cœur étaient à deux doigts d’exploser. Il ne savait plus où il était, sa tête tournait. Kô n’avait pas l’habitude d’être en colère. Ce rush d’adrénaline ne lui réussissait pas vraiment. Avant qu’il ne s’écroule au milieu du salon, son père le prit dans ses bras et le guida vers le canapé. Il l’asseya et alla chercher un verre d’eau dans la cuisine. Il revint quelques secondes plus tard et le tendit à Kô qui le prit d’une main tremblante. Il but doucement puis respira profondément pour faire disparaitre cette impression de vertige. Puis il regarda son père. Dans ses yeux, nulle colère. Seulement de l’inquiétude. Une inquiétude infinie. Kô s’en voulut de s’être emporté contre lui. Mais il devait savoir.
-Pourquoi m’as-tu caché ça ? Je ne comprends pas, demanda-t-il d’une voix lasse.
Sinedd soupira et s’assit à côté de lui. Il semblait chercher les mots.
-Ecoute, j’ai eu… quelques problèmes… avec mon ancien entraineur. Nous n’avions pas la même conception du football. Alors je suis parti, expliqua-t-il.
-Mais pourquoi être venu ici ? demanda encore le jeune garçon.
-Parce que je n’avais pas le choix. Je ne pouvais pas intégrer une autre équipe à cause du Smog. Et à part jouer au foot, je ne sais pas faire grand-chose. Alors quand on m’a proposé un boulot qui ne demandait aucune qualification particulière, ici, j’ai accepté.
-Pourquoi tu n’en a parlé à personne ? Pourquoi tu ne m’en a jamais parlé ? Je suis ton fils quand même ! s’insurgea Kô-ji.
-Parce que pour moi, tout ça, c’est du passé. Je voulais repartir de zéro. Or ici, personne ne me connaissait. Je pouvais prendre un nouveau départ, oublier cette expérience amère. Tu comprends ?
Kô regarda son père, essayant d’assimiler ce qu’il venait d’entendre.
-Je crois oui. Mais tu ne regrettes pas ta vie d’avant ?
Sinedd lui adressa un sourire rassurant.
-Pas le moins du monde.

Le père et le fils se regardèrent un instant. Le jeune homme ne savait plus trop quoi penser. Il était déçu que son père ne lui ait jamais parlé de son passé, de sa carrière de footballeur, mais aussi d’avant, quand il avait son âge. A bien y réfléchir, Kô-ji ne savait quasiment rien de son père, de sa vie avant lui. Son enfance était un sujet tabou. Mais il l’interrogerait sur ce sujet plus tard. Il devait d’abord digérer toutes ces révélations. Et puis, il ne fallait pas trop en demander, au risque de voir Sinedd se fermer comme une huitre. Ce n’était pas vraiment un grand bavard et il n’aimait pas évoquer le passé.
-Bon, dit finalement Sinedd, comment as-tu découvert la vérité ?
-Ben, Kellz m’a emmené voir son cousin qui est un crack en informatique. Il a un super-ordinateur de folie et il a réussi à pirater les archives d’Arcadia Sport. C’est comme ça qu’on a pu regarder le match Snow Kids/Shadows, le premier. Et c’est là que je t’ai vu, expliqua Kô.
-Je vois, marmonna Sinedd. Puis il se leva et prit son manteau.
-Où tu vas ? demanda Kô surpris.
-Chez ton crack en informatique. Je dois lui parler, et à Kellz aussi.

Quelques minutes plus tard, père et fils étaient devant la porte de l’appartement de Same. Celui-ci vint ouvrir et se figea en voyant Sinedd.
-Same, je te présente mon père. Papa lui c’est Same.
Same resta bouche bée, incapable de dire quoi que ce soit.
-On peut entrer ?
Le jeune homme les laissa passer. Ils firent deux pas dans l’appartement et s’arrêtèrent, médusés. Dans le petit studio, se tenait l’équipe de Red Hill au grand complet.
-Au fait, Papa, qu’est-ce que tu voulais leur dire ? demanda Kô.
-De n’en parler à personne, souffla Sinedd.
Après une interminable discussion avec les membres de l’équipe, père et fils retournèrent chez eux. Sinedd avait demandé (ordonné) aux joueurs et à Same de ne parler de cette histoire à personne. Une des filles avait alors eu la bonne idée de jouer les maitres chanteurs en lui proposant de leur organiser des séances d’entrainement secrètes. Tout le monde avait trouvé cette idée fabuleuse. Sinedd avait dû s’incliner.
A peine était-il entré que Kô-ji se dirigea vers sa chambre. Toutes ces émotions l’avaient épuisé. Il dit bonne nuit à son père et éteignit la lumière, espérant que ses cauchemars le laisseraient tranquille.

oOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo

Il était près de 4 heures du matin et Sinedd ne dormait pas. Il était sur le seuil de la chambre de Kô-ji. Il le regardait dormir, il faisait souvent ça. Il ne dormait pas beaucoup, alors il regardait la télé, il écrivait ses articles. Mais la plupart du temps il entrait silencieusement dans la chambre de son fils et le regardait dormir. Il restait là toute la nuit, à réfléchir, puis partait avant que Kô ne se réveille.
Celui-ci ignorait que Sinedd l’observait durant son sommeil, sinon il lui aurait fait la remarque, les mains sur les hanches et affichant une moue accusatrice. Il l’entendait de là, son « Papaaa » exaspéré, son soupire, son regard l’air de dire « t’exagères ». Et oui, il exagérait, et alors ?

Avant de devenir père, il n’aurait jamais cru être aussi protecteur avec son enfant. Lui qui était si indépendant, qui c’était toujours débrouillé tout seul, qui n’avait jamais eu de parent. Son attitude vis-à-vis de son fils l’étonnait lui-même. En fait, il n’aurait jamais pensé tenir autant à quelqu’un, avant qu’il la rencontre, elle. Ava, la mère de Kô-ji. Il l’avait aimé comme un fou, cette fille à la fois douce et forte, souriante, piquante, chaleureuse, et belle, si belle… Ils s’étaient longtemps tourner autour, se cherchant, se provoquant. Il avait cherché à l’impressionner, comme un paon faisait la roue. Elle avait fait mine de l’ignorer, pour le piquer dans son amour propre. Elle l’aimait, c’était évident, mais elle ne voulait pas faire le premier pas. Leur petit manège avait duré plus d’un an, au grand dam d’Artegor. Un jour, Sinedd avait ravalé sa fierté et s’était déclaré. Elle avait souri, de son magnifique sourire qui illuminait tout. Et l’avait embrassé tendrement. Ils s’étaient mariés, en toute discrétion, aucun invité pour la cérémonie, juste elle et lui. Puis Kô-ji était né. Aucun des deux n’avait envisagé être parents aussi jeunes. Puis c’était devenu une évidence.

Le bonheur n’avait malheureusement duré que trois courtes années. Ava avait été emportée par une maladie aussi rare que fulgurante, laissant Sinedd anéanti. S’il n’avait pas eu son fils, il l’aurait rejointe. Il n’avait pas réussi à la sauver.

Kô-ji gémit et s’agita dans son lit. Encore ces cauchemars. Kô lui en avait parlé il y a des années. Sinedd l’avait rassuré mais cela l’inquiétait beaucoup. Il ne fallait pas que Kô se souvienne. Même si il s’en voulait de lui avoir menti, il le devait. Enfin, il ne lui avait pas complètement menti. Il avait eu un contentieux avec son ancien coach, le remplaçant d’Artegor. Mais ce qui l’avait fait fuir, c’était cette fameuse nuit ou lui et Kô-ji avait failli perdre la vie.

Fin du chapitre. J’ai essayé de faire un chapitre plus long. Dite moi ce que vous en pensez.

Super j'adore j'ai hate de lire la suite

Il est court le chapitre >_< !

Ah la la ! J'adore ton Sinedd papa poule ! Je sais pas, je trouve que ça lui va vraiment très bien ! C'est Sinedd ! Aussi étrange que cela puisse paraitre je le vois tout à fait comme ça.

Et son histoire, elle est vraiment terrible. Un amour fou qui se brise, son fils comme bouée de sauvetage et puis un terrible secret. Kô a faillit perdre la vie ? Ouh la la! C'est quoi cette histoire!

Je veux la suiiiiiiiiiiite >_<

Hé, hé, tout n'a pas été dit. Et moi aussi je l'aime bien mon Sinedd papa poule. C'est peut être du à son passé. Il cherche à donner à son fils ce qu'il n'a pas eu. Bon j'arrète la psychologie de bas étage. Et surtout, c'est son instinct.

J'aime beaucoup!!!
Et pourtant Sinedd n'est pas ma tasse de thé!
Continue, je trouve ça super!!!

Ton Sinedd est papa poule, mais pas mou comme dans la saison 3, et je trouve aussi que ça lui va bien! Et c'est tout à fait son genre de mentir comme ça, par pseudo orgueil.